Le Chênois n°549 - octobre 2020

Le quatuor à cordes Terpsycordes s’accompagnera du clarinettiste Damien Bachmann lors d’un concert de musique classique présentant deux pièces transcendantes.

Et si on se laissait transporter jusqu’à Vienne le temps d’un après-midi ? C’est le voyage que nous propose le Quatuor Terpsycordes le dimanche 22 novembre à l’Espace culturel du Bois-Des-Arts lors de son concert de musique de chambre. Séparée en deux parties, la représentation fera la part belle à deux compositeurs autrichiens incontournables : Franz Schubert et Wolfgang Amadeus Mozart.

Avec La Jeune Fille et la Mort de Schubert, le carré d’archets proposera tout d’abord un classique du répertoire du quatuor à cordes. Elle s’entourera ensuite du clarinettiste genevois Damien Bachmann, pour interpréter le Quintette pour clarinette et cordes en La Majeur de Mozart. « Ces deux pièces sont deux chefs-d’oeuvre du répertoire classique », s’exclame Giramolo Bottiglieri, premier violon de l’ensemble. D’où l’envie de proposer une soirée viennoise : « Ces deux compositeurs ont vécu durant une période charnière dans l’histoire de la musique. Il s’agit d’une époque riche pour le quatuor à cordes ». Si l’on trouve assez peu de pièces pour cordes et clarinette, les morceaux existants sont toutefois assez majestueux.

Pour ce type de formation, le Quatuor Terpsycordes apprécie travailler avec Damien Bachmann. « On se connaît depuis environ 10 ans, mais on a toujours beaucoup de plaisir à se retrouver, poursuit Giramolo Bottiglieri. A chaque fois, c’est un peu comme une première : chacun évolue de son côté et lorsque l’on rejoue ensemble, on retrouve un air novateur et frais qui rend le résultat particulièrement ravissant. » Cette complicité entre les musiciens sur scène est facilement perceptible pour le public. Elle rend d’ailleurs la musique accessible à tout un chacun. « J’ai pour habitude de dire qu’il ne faut pas être connaisseur pour profiter de la musique, conclut le violoniste. Notre concert s’adresse à tout le monde car ces pièces vont droit au coeur et suscitent des émotions intemporelles. »

Emilie Fischer